27 avril 2024
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Mouslim a rapporté d’après Ibnou Mas3ouud, que Allaah l’agrée, que le prophète disait : « Allaahoumma innii as’alouka l houda wa t touqa wa-l 3afaafa wa-l ghina »
Al houda signifie ici la persévérance sur l’Islam et l’augmentation en bonnes œuvres.
At touqa signifie accomplir les devoirs et éviter les péchés.
Al 3afaaf (la chasteté) signifie s’éloigner des vilenies et des interdits.
Al ghina signifie ici la richesse de l’âme.
Si une personne est pauvre alors que son cœur est riche, son état est meilleur que la personne riche de par son argent. En effet, on peut voir que la plupart des riches, du point de vue matériel, ont leur cœur rongé tellement ils pensent à leur richesse. Ils se disent que peut être quelqu’un d’injuste va les attaquer ou prendre leurs biens, ou que leur argent peut se perdre, ou autre que cela.
Celui qui est riche par son cœur est apaisé et serein, il pense plutôt à sa religion, comment améliorer son état et augmenter en bien. Si les pauvres, ceux qui n’ont pas beaucoup d’argent, savaient ce que ces gens riches endurent comme gênes et épreuves, ils auraient remercié Dieu d’être dans cet état-là.
Un homme avait demandé le conseil à Soufiyaan Ath-thawriyy qui lui a répondu : « Quand tu œuvres pour ton bas monde, que ce soit en fonction de ta vie ici-bas. Et quand tu œuvres pour l’au-delà, œuvres en fonction de ton séjour là-bas ». Ce n’est pas une caractéristique des vertueux que de rester sans travailler. Ce qui est connu d’eux c’est qu’ils travaillaient pour assurer leur subsistance, à eux et à leur famille. Al Jounayd, par exemple, l’imam des soufis, que Allaah l’agrée, tenait un magasin. Ar Rawaas, lui, vendait les têtes de mouton et 3Outhmaan Ibnou 3affaan, que Allaah l’agrée, ainsi que d’autres compagnons travaillaient dans le commerce.
Les prophètes honorés, que Allaah les honore davantage, ont chacun fait paître un troupeau. Mouusaa a fait paître le troupeau de Chou3ayb pendant dix ans et il a fait que ce travail soit la dot pour la fille de Chou3ayb qu’il a ainsi épousée. Il y a, dans le fait de faire paître un troupeau de moutons, une sagesse pour les prophètes. En effet, ils s’exercent ainsi à supporter les gens. Faire paître un troupeau de moutons comporte une difficulté et cela aide à patienter. Cela permet également à l’âme de s’habituer à endurer les difficultés. Dans un troupeau, il se peut qu’un mouton parte là, un autre dans l’autre sens et ainsi de suite, de sorte que celui qui est berger se fatigue pour les rassembler. C’est donc pour une sagesse, pour éduquer les âmes à supporter la difficulté des gens, que Allaah a fait que chaque prophète fasse paître un troupeau pendant un certain temps.
Même le MasiiH 3iisaa (Jésus) a fait paître un troupeau de moutons. Soulaymaan, 3alayhi s-salâm, dont le père a eu la souveraineté ainsi que la prophétie, a également fait paître un troupeau de moutons dans sa jeunesse. Tous les prophètes, sans aucune exception, depuis Aadam 3alayhi s salaam jusqu’à notre maître MouHammad le dernier des prophètes, ont fait paître des troupeaux de moutons, comme nous l’a affirmé notre maître MouHammad dans le Hadiith. Il y a là une preuve que la plupart des prophètes étaient pauvres et que ceux d’entre eux qui se sont enrichis sont devenus riches après une pauvreté. C’est ce qui est le plus vraisemblable.
Le Messager de Allaah a fait du commerce. Daawouud a travaillé le fer. Zakariyyaa a travaillé le bois, et ‘Idriis les tissus. Et avec tout cela les prophètes sont les meilleurs des gens, les meilleurs de l’humanité.